S’aimer c’est d’abord un choix.

Alors, est-ce que je m’aime? Si oui, est-ce que cet amour se voit dans les actions que je pose quotidiennement? Est-ce que je me choisis? Pas égoïstement et au détriment de mon entourage, non, pour moi, pour combler mes besoins mais tout en tenant compte des autres.

L’amour de soi est un sujet large dont l’impact se voit partout, si vous avez de la difficulté à vous aimer, les occasions pour transformer cette réalité sont quasi infinies.

Pour ma part, je ne m’aimais pas du tout. Ça me touche de vous le nommer, ça me fait de la peine de voir à quel point j’étais dure avec moi, à quel point je me jugeais «pas correct», trop gros, trop anxieux, trop peureux, pas assez riche, pas assez beau, etc. Je me rejetais dans tout ce que je n’aimais pas de moi.

Je voulais m’aimer, mais pour y arriver je devais être parfait, changer était donc le prérequis pour m’aimer.

 

« L’amour de soi est d’abord et avant tout une question de respect de soi et de capacité à choisir ce qui est bon pour soi, sans quoi il n’y a pas d’amour des autres ».

 

– Colette Portelance

Relation d’aide et amour de soi p.36

 

Se connaitre pour agir en fonction de soi

La connaissance de soi est vraiment importante dans une démarche de développement personnel, ça devrait être le point de départ. Ce n’est pas un prérequis dans le sens ou je dois me connaitre avant d’entreprendre des changements. Non, l’important est de mettre la connaissance de soi comme une de nos priorités, approfondir la connaissance de nous-mêmes pour être en mesure de se choisir plus adéquatement au fil de la démarche.

Il faut faire attention de ne pas tomber dans le piège de se servir de la connaissance de soi se juger, s’étiqueter et se tomber dessus. Au contraire, la connaissance de soi est un merveilleux outil pour me voir tel que je suis et où je suis maintenant, pour avoir un point de départ honnête et réaliste pour établir des changements.

Pour moi, il y a deux formes de connaissance de soi, la générale, ce que je sais de moi. Ce que j’aime et ce que je n’aime pas, ce qui me déclenche et comment j’y réagis, mes forces et mes difficultés, etc. Il y a aussi la conscience de soi dans le moment présent. Celle-là consiste à développer un regard et une écoute de soi en tout temps, être conscient de ce qui se passe, comment je me sens dans mon corps et ce que je vis émotionnellement. La conscience de soi dans le moment présent est importante, parce que c’est là que j’ai de la prise pour agir.

 

« Peut-être que le véritable ennemi se cache dans ce que je ne veux pas connaitre de moi-même. »

 

– Guy Finley

 

 

La connaissance de soi en thérapie

La connaissance de soi est un des premiers fruits que l’on récolte lors de la Thérapie avec un TRA, Thérapeute en relation d’aide qui travaille avec l’ANDC. Par les observations et les reflets sensibles du thérapeute dans le moment présent de la relation, le client peut être davantage conscient de ce qui se passe pour lui avec ses émotions, ses besoins, ses limites, ses ressources, ses forces et ses difficultés. Il peut alors s’ouvrir à accueillir et accepter ces réalités pour être en mesure de se choisir et se transformer en partant de ce qu’il est, et non en se basant sur l’extérieur pour le faire.

Cliquez ici pour plus d’information sur la thérapie par l’ANDC

 

 

S'aimer, se choisir, se créer, se transformer par la connaissance de soi.

 

Oser expérimenter, oser vivre

S’aimer, se choisir, se créer et se transformer c’est expérimenter, se donner le droit de se tromper et de recommencer, c’est accepter ce que je suis avec mes imperfections, c’est accepter que des fois je vais me choisir et faire du mal, c’est accepter de déclencher, de faire de la peine, de mettre fin à des relations, c’est accepter de souffrir pour me permettre de grandir.

S’aimer, se choisir, se créer et se transformer c’est faire preuve d’honnêteté et d’humilité. C’est être capable de me reconnaitre dans mes bons coups, dans mes forces, mais aussi de me voir et de m’accueillir dans mes difficultés, dans les zones que j’ai à travailler et à améliorer. C’est aussi s’aimer quand je ne suis pas capable de me choisir, quand c’est trop difficile et que je me laisse tomber. C’est ouvrir la porte de l’accueil et de l’acceptation dans ce que je n’aime pas de moi.

C’est sortir de ma zone de confort, et c’est aussi m’assoir dedans quand j’en ai besoin, c’est de faire preuve de discernement face aux dépassements nécessaire à ma croissance et s’avoir m’écouter quand j’ai besoin de repos et de plaisir.

C’est être conscient des principales dimensions de l’être humain que je suis et de m’aventurer à me connaitre et me nourrir dans ces dimensions. Se choisir, c’est s’accueillir, s’accepter, s’aimer, se respecter, prendre des décisions et passer à l’action pour soi, pas parfaitement, mais un peu, à mon rythme, avec tous les hauts et les bas que ça comporte.

 

« Lutter contre soi-même, c’est nager à contre-courant pour finalement se retrouver au même point, mais avec moins d’énergie…

…C’est avec ce qu’il est que l’homme doit composer sa vie, non avec ce qu’il croit qu’il devrait être. »

 

– Colette Portelance

Relation d’aide et amour de soi p.297

 

demander de l'aide pour s'aimer, se choisir, se créer et se transformer, que ce soit un thérapeute en relation d'aide...

 

S’aimer, Se choisir, Se créer, Se transformer, demander de l’aide.

Je l’ai expérimenté et je l’expérimente encore jour après jour, autant dans mes thérapies personnelles, dans mes lectures, dans les mouvements anonymes et partout ailleurs dans ma vie. Le plus grand facteur de transformation personnelle et relationnelle, c’est l’amour et l’acceptation de soi dans tout ce que je suis, avec mes forces et mes difficultés.

J’en parle dans mon article sur l’honnêteté et l’humilité ici.

Comme je le mentionnais dans l’introduction, on a une quantité quasi infinie d’occasions pour travailler l’amour de soi, ce qui est merveilleux. Par contre, on a aussi une quantité infinie d’occasions de passer à côté de ces occasions, de passer à côté de soi, et c’est là ou la connaissance de soi, la relation à soi (la conscience de soi dans le moment présent) a toute son importance.

C’est important de se connaitre et d’être conscient de soi, mais il faut aussi que ce regard soit bienveillant. J’ai toujours eu une conscience de moi très développé, malheureusement, je m’en servais pour me prendre en défaut et me taper sur la tête. Ma conscience n’était pas ajustée à la réalité, je me voyais à travers les filtres de mes expériences souffrantes et de mes exigences démesurés.

 

L’impact de la thérapie

D’où l’impact positif que le regard aimant de ma thérapeute a eu sur moi. J’ai été vu et reconnu dans mes forces, j’ai été accueilli, aimé et accepté dans mes difficultés, et ce, sans ménagement. Ce sont les reconnaissances, l’accueil, l’amour et l’acceptation de ma thérapeute qui m’ont ouvert la porte à le faire pour moi-même. Et c’est ce que je vous souhaite de tout coeur.

Si c’est difficile de vous aimer et de transformer votre vie, allez chercher de l’aide. Expérimentez et essayez. Si une approche ne vous convient pas, changez, si ça ne clique pas avec votre thérapeute ou votre psychologue, changez. Par contre, il est important d’être honnête avec vous même pour voir si c’est vraiment l’approche ou le thérapeute ne vous convient pas, ou si vous fuyez une difficulté.

Tout travail sur soi demande tu temps et un engagement ferme envers soi-même, l’Approche Non Directive Créatrice avec laquelle je travaille vise à favoriser l’autonomie du client. Le but de la thérapie est donc que le client soit à même de bien se connaitre, de comblé ses besoins et de mener sa vie comme il l’entend, en étant le plus heureux, joyeux et libre que possible. Le TRA, thérapeute en relation d’aide est là comme support et comme aide thérapeutique pour l’accomplissement de ces objectifs.

Cliquez ici pour savoir quelles sont les raisons qui pourraient vous amener à consulter un Thérapeute en relation d’aide.

Bon cheminement à vous tous!